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MUNICIPALES ET INFRASTRUCTURES
L’évaluation socioéconomique a principalement pour objet d’éclairer le décideur public sans s’y substituer. Avant d’engager des ressources, tout acteur économique ou politique estime la valeur de son investissement vis-à-vis des bénéfices qu’il engendre. Si les bénéfices potentiels sont supérieurs aux coûts à engager, alors il est souhaitable de réaliser le projet car il est créateur de valeur pour la société.
L’analyse socio-économique s’appuie sur une identification et une quantification des impacts de toute nature associés à la réalisation d’un projet : les impacts directs et les externalités. Ces externalités peuvent être de nature sociales, écologiques ou économiques.
Le bilan est donc global, dépassant très largement le seul point de vue budgétaire. Ainsi, même si un investissement public n’est pas rentable financièrement, il peut l’être d’un point de vue socio-économique.
Afin de comparer des coûts et bénéfices de différentes natures, ceux-ci doivent être exprimés dans une unité commune. Par convention c’est l’unité monétaire qui est utilisée. L’exercice de monétarisation des impacts s’effectue de plusieurs façons :
Une fois l’ensemble des coûts et bénéfices traduits en euros, des indicateurs socio-économiques sont calculés, en particulier :
• la Valeur Actualisée Nette socio-économique (VAN socio-économique) qui est l’agrégation des gains socio-économiques créés par le projet, nets des coûts socio-économiques, sur l’ensemble de la durée de vie du projet, et ramenés en une valeur actuelle. En effet, 1€ demain a une valeur moindre qu’1€ aujourd’hui.
• Le ROI socio-économique qui est la valeur collective créée par euro investi, obtenue en rapportant l’ensemble des bénéfices socio-économico-environnementaux du projet, sur toute sa durée de vie, au coût socio-économique du projet.
La FNTP a mandaté CITIZING, cabinet indépendant spécialisé dans l’évaluation de politiques publiques, pour analyser différents projets d’infrastructures. Cinq projets ont ainsi fait l’objet d’une évaluation socio-économique complète.
Cette ligne de 4,3 kilomètre permettra de redessiner l’urbanisme des quartiers nord-est de la ville et de desservir de nombreux sites économiques et culturels. Ce projet est créateur de 35 M€ de valeur socio - économique nette des coûts.
Véritable opération de renouvellement urbain, le quartier d’Orgeval est désormais totalement ouvert sur le reste de la ville et engendre 4,7 M€ de valeur socio - économique nette des coûts.
Plutôt que brûler le biogaz produit par les boues d’épuration de la station de la Baumette, la rénovation de la station d’épuration permet qu’il soit est réinjecté dans le réseau GRDF. 3,2 M€ de valeur socio - économique nette des coûts ont été estimés pour ce projet.
En plus d’améliorer le confort de conduite et la sécurité des usagers, l’infrastructure favorise l’attractivité et le développement équilibré du territoire. Les gains socio-économiques créés par le projet s’élèvent à 315 M€ nette des coûts.
Trois objectifs principaux sont poursuivis : sécuriser l’approvisionnement en eau, assurer la qualité de la ressource et diminuer l’énergie nécessaire à son fonctionnement. 5 M€ de valeur socio - économique nette des coûts ont été estimés pour ce projet.