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MUNICIPALES ET INFRASTRUCTURES
Pour piloter la mise en œuvre des ODD, 232 indicateurs statistiques ont été sélectionnés. En France, le CNIS (Le Conseil National de l’Information Statistique) en a choisi 98, adaptés aux enjeux français. L’Etat français présente régulièrement un rapport « point d’étape » rédigé par le Commissariat Général au Développement Durable.
La Fédération Nationale des Travaux Publics a commandé au cabinet CITIZING, l’étude de l’empreinte environnementale d’une sélection de 15 aménagements réels, conventionnels ou innovants partout en France.
Cette étude vient compléter des outils plus habituels, tels que l’évaluation socio-économique des projets.
L’étude révèle pour chaque projet quel que soit sa taille, la contribution locale de l’infrastructure en termes de lutte contre le changement climatique, de mobilité propre ou de reconquête de la biodiversité.
Ces performances sont restituées dans une unité de comparaison simple et directe : l’euro, le kilowattheure ou la tonne de CO2.
Chaque fiche détaille les aspects financiers, les transformations techniques et les apports environnementaux des infrastructures.
En 2016, le rapport Investir dans les infrastructures pour réussir la transition écologique a souligné que seule une politique ambitieuse en matière d’infrastructures permettra de remplir les objectifs et engagements de la loi de transition énergétique pour la croissance verte et de l’accord de Paris. Ce sont 8 milliards d’euros additionnels qu’il faudra pour couvrir les besoins de développement en infrastructures. En réponse, les territoires qu’ils soient ruraux, péri-urbains ou urbains, se transforment pour accompagner la transition écologique. Des formes d’infrastructures à faible émission de carbone, préservant les ressources et la biodiversité, particulièrement dans les secteurs de l’énergie, du transport ou de l’eau, sont essentielles pour assurer la transition vers un modèle de croissance verte. |
Nous avons fait le choix de présenter ces données sous la forme de 15 fiches pratiques classées par thème.
Le bruit est pris en compte pour la protection, la gestion ou la restauration des corridors écologiques.
Répondant initialement à des enjeux de sécurité routière, les passages à faune visent désormais à rétablir des continuités écologiques en prenant en compte la faune dans son ensemble. Ces passages à petite faune, également appelés crapauducs, empêchent la traversée de la chaussée et guident les amphibiens vers des dispositifs de traversées sous la chaussée.
La réhabilitation de ce nouveau quartier de 14 hectares, dont la période de travaux s’étend sur 2016-2020 a nécessité la dépollution des sols pour le rendre compatible avec l’utilisation résidentielle, mais aussi pour permettre un traitement écologique des eaux pluviales.
17 millions de Français sont exposés au risque d’inondation d’après le ministère de la Transition Ecologique et Solidaire, soit environ un quart de la population. Le Syndicat Mixte des Vallées de l’Orb et du Libron, dans l’Hérault, prévoit des actions de sensibilisation et de communication visant à inculquer la culture du risque au grand public et aux entreprises ainsi que la réalisation d’aménagements collectifs.
Le Syndicat d’Hydraulique et d’Assainissement de la région de Limours (SIHAL) a défini un programme d’aménagements destinés à réduire le risque d’inondations par débordement de la Prédecelle et par ruissellement.
Le transport par câble limite l’artificialisation des sols avec une emprise foncière réduite. Le « Câble A-Téléval » dans le Val de Marne, démarrera d’ici 2020 et sera le premier téléphérique d’Île-de-France.
L’hydrogène peut être utilisé comme carburant alternatif pour une mobilité zéro émission. Equipés d’une pile à combustible alimentée par hydrogène, les véhicules électriques à hydrogène rejettent uniquement de la vapeur d’eau et ne font pas de bruit. Ils disposent d’une autonomie 2 à 3 fois supérieure aux véhicules électriques à batterie et se rechargent en 5 minutes dans des stations adaptées.
Un pôle d’échanges multimodal (PEM) est un lieu qui articule différents modes de déplacement. Le PEM de Lunel, dans l’Hérault, permet de combiner le transport ferroviaire avec des autobus et autocars. Il permet également le dépose-minute de passagers.
Depuis 2016 se développe la véloroute (voiries aménagées destinées aux cyclistes) V46 « Cher Canal de Berry à Vélo », qui reliera d’ici à 2026 les départements de l’Indre-et-Loire, du Loir-et-Cher et de l’Indre, sur 330 kilomètres.
La LGV BPL qui prolonge la LGV Atlantique Paris-Le Mans, représente l’un des plus grands projets français d’infrastructure linéaire. Avec un investissement de près de 3,4 Mds€, cette ligne mise en service en juillet 2017, s’étend sur 182 km entre Le Mans et Rennes. Elle fait gagner 37 minutes sur le trajet Paris-Rennes, désormais d’une durée d’1h27.
En plus de l’énergie marémotrice et de l’énergie hydrolienne, l’énergie thermique des mers représente une solution innovante au service de la transition énergétique.
En Nouvelle-Aquitaine, première région française en puissance d’énergie solaire raccordée, EDF Énergies Nouvelles réalise une centrale solaire photovoltaïque au sol.
L’unité de méthanisation « Le Pré du Loup Énergie », mise en service en 2015, valorise des sous -produits issus de l’agriculture ainsi que des résidus de plusieurs industries agroalimentaires locales, dont 70% du volume est collecté dans un rayon de 15 km. Le biogaz est ensuite injecté dans le réseau de distribution de gaz naturel de la commune voisine, ce qui a nécessité un raccordement d’environ 800 mètres.
L’éclairage public est le premier poste de consommation d’électricité pour les collectivités territoriales. Les travaux ont consisté à remplacer plus de 130 lanternes obsolètes par des points lumineux équipés de LED nouvelle génération, moins énergivores. Par ailleurs, l’intensité lumineuse de ces luminaires sera réduite de 40% de 22h à minuit, et ensuite de 60% jusqu’à 6h du matin.
La technologie Power Road® développée par EUROVIA est nouvelle génération de voiries qui repose sur l’intégration, dans les couches supérieures de la chaussée, d’un échangeur thermique, constitué de tubes dans lesquels circule un fluide caloporteur. Cette technologie permet par exemple le chauffage de bâtiments, ainsi que le refroidissement de la voirie et de l’air ambiant en vue de lutter contre les îlots de chaleur.