Manque de visibilité sur l'activité future

L’activité peine à se redresser

Avec un niveau d’activité mensuel inférieur de 8,7% à celui de la même période en 2019, le secteur des Travaux Publics peine toujours à se redresser en juillet 2020. Le rythme de croissance mensuelle observé depuis la sortie du confinement semble en effet s’essouffler (seulement +2% en juillet par rapport à juin). L’activité en cumul depuis le début de l’année reste de ce fait bien inférieure à l’an dernier (-15,1%).

Incertitudes persistantes sur les prises de commandes

Malgré une amélioration en juillet (+7,9% comparé à juillet 2019), l’évolution des prises de commandes reste très défavorable en cumul depuis le début de l’année (-16,2%). Ce rebond de juillet s’explique en outre principalement par quelques prises de commande relatifs à des projets de taille importante. Au global, le flux de nouveaux appels d’offres reste cependant encore très nettement orienté à la baisse (voir les données Vecteur Plus). Dans ce contexte, l’incertitude sur les perspectives d’activité au second semestre persiste.

L’emploi permanent résiste tandis que l’intérim ne se relève pas 

Les heures travaillées par les ouvriers permanents et les intérimaires se stabilisent (respectivement -1,4% et +2,4% par rapport à juin). Le nombre d’heures cumulées depuis le début de l’année demeure très inférieur à celui de l’an dernier (-20%). Les effectifs permanents, toujours stables (+0,2% par rapport à juin), ne sont pas impactés. L’ajustement s’effectue essentiellement sur les effectifs intérimaires, pour qui le nombre d’heures travaillées est en forte chute (-36,4%) en cumul depuis janvier.